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Les Cambodgiens passent la majeure partie de leur temps libre dehors, envahissant parcs et espaces publics après le travail. Exploitant ces lieux au maximum, familles et amis y pique-niquent et jouent au badminton. Des vendeurs ambulants proposent des ballons colorés aux enfants, et les adolescents jouent au sey, sorte de volant de badminton fait d’une bouteille en plastique prolongée par des plumes de poulet que les joueurs se renvoient avec le pied, la jambe ou le genou, sans le laisser tomber.

Les parcs sont également des lieux de rendez-vous, où certains jeunes couples osent même se tenir par la main ! Depuis leur construction, dans le centre de Phnom Penh, deux grandes fontaines aux jets d’eau changeant de couleur constituent une nouvelle attraction nocturne. L exercice physique gagne lui aussi en importance : beaucoup de gens se lèvent à l’aube pour pratiquer le tai-chi ou, l’après-midi, suivent de bruyants cours d’aérobic dans les parcs et au bord des fleuves.

Plus nombreux aujourd’hui à pouvoir s’offrir la technologie moderne, les Cambodgiens ont adopté la télévision. Même dans les familles les plus pauvres, on s’agglutine devant un petit poste pendant des heures. Les Cambodgiens sont particulièrement friands de feuilletons mélodramatiques, d’émissions de variétés et de karaokés, ainsi que de comédies bouffonnes. Ceux qui n’ont pas la télévision la regardent chez des voisins ou assistent aux retransmissions en plein air des matchs d’un sport de combat appelé kickboxing, sur lesquels on parie beaucoup, ou se rendent dans l’une des nombreuses petites salles de boxe des grands centres urbains.

Encore populaires, les radios émettent en permanence des musiques khmères et occidentales. En ville, Internet s’impose de plus en plus, tandis que faute de livres, la lecture demeure secondaire. L’illettrisme touche d’ailleurs 74% de la population adulte. Cela dit, si beaucoup de gens préfèrent la télévision et le cinéma aux livres, cette tendance est en train de s’inverser grâce aux efforts d’ONG et du gouvernement pour promouvoir le développement de la littérature khmère et de l’informatique en zone rurale.

Les Cambodgiens aiment se coucher et se lever tôt, de sorte que les villes sont quasi désertes après 22 heures et ne retrouvent leur animation qu’au petit matin. Une vie nocturne commence lentement à se développer. Les hommes passent de langues heures, le soir, dans les cafés de plein air et les bars à karaoké. Et les jeunes Khmers s’amusent jusqu’aux premières lueurs du jour dans les discothèques bondées.

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