Son usage est attesté depuis la fin des Shang (vers 1200 avant JC) en Chine. La laque est obtenue à partir d’une secrétée d’un arbre, rhus vernicifera. Lorsqu’elle s’oxyde, elle durcit pour devenir le laque et s’applique sur des supports rigides comme le bambou, le cuir, la vannerie et le bois.
Pour obtenir une manière colorée, il faut ajouter des pigments : du cinabre pour le rouge, du noir de fumée ou du sulfate de fer pour le noir, de la poudre d’or ou d’argent.
La laque requiert, pour le séchage, un fort degré d’humidité (70-80%). On l’applique en fines couches (autrefois une cinquantaine) sur le support, après séchage complet de la couche précédente. Une fois séchée, elle est inaltérable. On peut l’incruster de nacre, d’ivoire ou de pierres dures.
On la polit jusqu’à ce qu’elle devienne douce au toucher.