medecine-traditionnelle-vietnamienne

La médecine traditionnelle est encore pratiquée. Elle est fondée sur deux principes complémentaires que sont le Yang (masculin ou Duong) et le Yin (féminin ou Am). Si l’un des pôles est faible, on le revitalise par des massages (comme la réflexologie). Les Vietnamiens utilisent pour les douleurs un onguent mentholé (semblable au baume du tigre chinois), le dau con op. Les pharmacies regorgent de remèdes d’origine animale [peau de crapaud, sang de serpent…) et végétale (eucalyptus, gingembre, citronnelle…).

Autrefois, après diagnostic de la maladie d’après les deux pouls, le médecin établissait une ordonnance à base de plantes médicinales ou de déchets d’animaux. Les produits achetés dans une herboristerie étaient broyés dans un pilon. On trouvait principalement le ginseng ou la gelée de corne de cerf cuite. Le bois d’aloès, utilisé dans la liturgie bouddhique, est également employé comme remède contre les troubles intestinaux.

La thérapeutique emploie toujours les moxa à base d’armoise. La branche d’armoise est brulée au contact de la peau à certains endroits, les effets étant comparables à l’acuponcture. Cette méthode est utilisée au Vietnam depuis le IIIème siècle, tandis que la médecine chinoise ne fut introduite qu’au Xème siècle.

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